Sauf que les cheveux jaunes ça ne fait pas bien à tout le monde.

mardi 28 août 2007

La reine fête ses trente ans!

Et puis tant pis, j'ai trop envie de vous raconter cette histoire aussi. Si mes amis veulent que j'efface ce texte, je le ferai, mais en attendant, profitez-en.


L'après-midi et la soirée avaient été douces et charmantes, quand... l'heure des cadeaux arriva. La fêtée, assise sur son trône telle une reine, reçut un tas de cadeaux. Trente ans obligent. Lorsque tous les cadeaux furent donnés, celui de l'être aimé fut approché de la reine. En femme de valeur, elle ouvrit la carte en premier. Voici ce que celle-ci racontait: Pour tes trente ans, je veux que tu saches que tu es l'homme de ma vie.

La reine faillit s'étouffer de rire. Elle savait que son roi était parfois étourdi, mais jamais à ce point. Elle ne put s'empêcher de lire la carte devant tous ses invités, en riant. Lorsqu'elle demanda à son roi ce qui lui était passé par la tête, il affirma qu'il avait voulu lui faire une blague. Ce dont tout le monde douta, l'orgueil d'un homme ne ment pas.

Elle finit par poser les yeux sur le cadeau. On pouvait voir une magnifique petite boîte de chez le marchand Birks. Tous ceux qui connaissent ce marchand savent très bien qu'elle valait son pesant d'or. La reine baissa les yeux et ouvrit la boîte. Puis elle soupira en disant: "Fiou! J'ai eu peur que tu me demandes en mariage." Autre petite humiliation pour son roi.


Quel était donc ce fameux cadeau, vous demandez-vous? De belles boucles d'oreille, très simples, mais cachant un prix exorbitant. Le pauvre petit cadeau sembla pourtant rester sans intérêt pour la reine qui ne pouvait plus jamais s'arrêter de rire en pensant à la carte et à sa peur d'être demandé en mariage. Voici comment gâcher l'effet d'un cadeau de quelques centaines de dollars avec un carte à deux piasses.

Francophones du monde entier, sauf du Québec, abstenez-vous de lire ce texte!

La fin de semaine que je viens de passer est remplie d’anecdotes. Mon problème est qu’elles concernent des gens que j’aime et que je ne voudrais pas offenser. Je vais peut-être demander, pour une fois, la permission de raconter ces histoires.

Je vous entends me dire : « Allez Marie-Jaune, on veut savoir, ça restera entre nous. »

D’accord, je me lance, mais pour une seule… La moins drôle malheureusement.

Cette année, dans ma famille, c’est une année mouvementée. Les partys se suivent et se ressemblent : Le shower de l’une et de l’autre, de bébé, de mariage, les enterrements de vie de filles et de garçons, les naissances, les baptêmes, les mariages.

Moi qui suis une enfant du pêché, donc du Diable. - J’ai même essayé deux fois de me faire baptiser, enfant, et les femmes qui s’occupaient de moi sont tombées malades, une est même morte avant que j’aie pu atteindre mon but. J’ai donc lâché prise. - Je me fais un devoir d’être à ces rencontres familiales. Les cérémonies sont un peu endormantes, surtout pour une non-chrétienne, mais j’écoute toujours avec attention. Avec trop d'attention dirais-je. Tous les sacrements religieux sont donnés par un homme de la famille, dont je tairai le nom. Il est très gentil, mais j’imagine qu’il est plus relaxe quand c’est la famille. Peut-être un peu trop relaxe!

Lors de la dernière cérémonie de baptême (dimanche dernier), le prêtre était devant le bébé et lui parlait ou plutôt lui dictait un texte qu’il lisait.

« Toi, bébé, la Crisse oups… le Christ te reçoit …bla…bla…bla… »

Ce texte est sans importance, car à ce moment je ris aux éclats comme si j’étais dans un show d’humour. En plus ça résonne dans l’église. Je sens des gros yeux se poser sur moi. Je sais bien qu’ils ont entendu la même chose que moi, mais, eux, ils ont du respect pour la religion, l’église, les sacrements. Je me retourne un peu rouge, mais toujours aussi tordue de rire intérieurement.

Dans le fond, le Christ était peut-être une femme?