Sauf que les cheveux jaunes ça ne fait pas bien à tout le monde.

mercredi 26 décembre 2007

Joyeux Noël et Bonne Année

Bonjour à tous,

Je n'ai malheureusement plus beaucoup de temps pour écrire sur mon blogue, mais je vous promets que je ferai un effort. Une façon de relever le défi serait que vous me donniez des idées d'impros.

J'attends de vos nouvelles. Joyeux Noël et Bonne Année!

HOHOHO!

mercredi 7 novembre 2007

Impro: La dictature, c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours.

Thème: La dictature, c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours


Contraintes:

Ajouter deux lignes de la chanson Paroles de Dalida
Ne jamais utiliser le et
Commencer et terminer par la même phrase

Temps: 24 heures



La dictature, c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours

Les discussions de famille chez nous sont toujours très enlevantes. Pendant les fêtes c’est pire que jamais: la famille élargie aime bien boire, puis s’obstiner. À ces moments-là, sans le vouloir, deux clans se forment entre nous. Les pour; les contre. Peu importe le sujet. On reconnait bien qui d’entre-nous feraient d’excellents politiciens. À mon avis, nous pourrions tous en être un, oui je m’inclus là-dedans, nous avons tous une grande gueule. Encore des mots toujours des mots, les mêmes mots, rien que des mots. Parler pour ne rien dire est notre plus grande force. Mon oncle Raoul est celui qui prend continuellement le plancher, mon père ne laisse pas sa place non plus, tandis que moi, je suis loin derrière… avec ma grand-mère. Pauvre grand-maman, ça lui fait mal au cœur de voir ses enfants, ses petits-enfants, ses brus, ses gendres, être en conflit, même si elle sait que c’est du bluff. C’est pire depuis la mort de mon grand-père. Lui, quand il prenait la parole on aurait pu entendre voler une mouche. Mes oncles aiment bien insinuer qu’il était un vrai dictateur. J’aurais bien aimé les voir vivre sous le règne de Franco, ils se rendraient compte que mon grand-père était un doux agneau dans le fond. Si il avait été si autoritaire, je ne crois pas que ma grand-mère l’aurait toughé jusqu’à sa mort. Elle est si gentille, si patiente.

Aujourd’hui, c’est notre party de Noël. Je suis étonnée, notre débat est plutôt sérieux; nos échanges sont intelligents. Je suis déçue, j’aime bien rire un peu. Le sujet du jour : les accommodements raisonnables. Merci, pas pour moi. J’aime mieux être observatrice. Tiens! Tiens! Je vais jouer à la journaliste, à l’observatrice. Je vais noter leurs réactions, puis je leur ferai un beau petit résumé – suivi de commentaires comiques évidemment. Grand papa aurait aimé, je crois. Ça va leur rappeler les fois où je leur présentais des pestacles. Je suis la plus jeune de la famille, j’ai jamais eu d’autres enfants du même âge pour jouer avec moi. Les adultes quant à eux se tannaient toujours vite de mes jeux d’enfant.

Bon! J’ai tout ce qu’il me faut : papier, crayon, j’ai même ma petite enregistreuse vocale. Hi!hi! On va s’amuser. Je l’espère. Ma mère me regarde avec des gros yeux qui veulent dire : J’peux savoir c’que tu fais? Je lui renvoie un sourire malicieux. Elle sait bien que je ne suis pas méchante. Les autres sont tellement pris par le sujet qu’ils ne réalisent même pas que je suis là. Tant mieux! Ma mission sera d’autant plus facile. Quel plaisir j’aurais eu avec une caméra-vidéo! Ça aurait été pas mal moins discret. Ouain! C’est vrai.

Raoul parle haut et fort, il enterre tout le monde. Ce qu’il dit me hérisse les poils. Je prends des notes.

- - Y’était temps enfin qu’on parle de ce sujet-là! Les maudits immigrants, y font même pas l’effort de parler le français quand y’arrivent icitte.

- - On se calme Raoul. Imagine que tu partes vivre au Costa Rica, comme tu dis toujours que tu vas faire à ta retraite. Vas-tu aller te prendre un cours d’espagnol? demande ma mère.

- - Ben certain!

- - Combien de fois t’es allé au Costa Rica dans ta vie? ajoute mon père.

- - Souvent. Pourquoi?

- - Parles-tu espagnol?

- - Non, mais j’vis pas là.

- - Peut-être, mais ça démontre bien que t’es pas prêt à faire l’effort de leur parler en espagnol quand t’es là bas.

- - J’ai pas besoin, le petit village où on va, c’est juste des Français pis des Québécois.

- - Wow! Belle mentalité!

- - Attention à ce que tu dis à ton frère! réplique grand-maman.

Les esprits se réchauffent. J’ai hâte de savoir la suite.

- - Bon, j’avoue que tu as raison pour une chose, il fallait en parler. J’espère juste que c’est pas seulement des tarlas comme toi qui sont allés donner leur point de vue à la Commission Taylor-Bouchard.

- - T’as juste à y aller si t’es pas content.

- - C’est pas bête.

- - T’arrête pas de dire à quel point on est chanceux de vivre dans un beau pays démocratique. Utilise ton droit de parole mon homme.

- - Démocratie, démocratie, mon œil? affirme ma mère. Depuis quand nos dirigeants prennent vraiment en compte ce que la population dit. Oui c’est vrai, on vit pas dans une dictature, mais des fois on dirait que oui. La dictature c’est peut-être : Ferme ta gueule! Ce qui n’est vraiment pas correct, mais la démocratie c’est : Cause toujours! Ce qui ne donne rien de vraiment bon non plus.

- - Exagère pas mon amour, je crois pas que tu aimerais vivre à Cuba?

- - C’est encore drôle chéri. C’est vrai qu’ici on est pas aux States, mais j’te jure qu’entre vivre aux États-Unis pis à Cuba, j’pense que je préfère le deuxième. Pendant la guerre en Irak, la population américaine avait même pas le droit d’être en désaccord avec la décision de Bush, y pouvaient surtout pas l’afficher publiquement, à moins d’avoir le goût de faire de la prison. J’me souviens que pendant un gala Sheryl Crow avait un chandail qui disait : No war! ou quelque chose du genre. Pis ils l’ont obligée à se changer. Je me demande bien qui est-ce qui est le plus un dictateur : Castro ou Bush? En tout cas, moi j’ai ma réponse.

- - Ouain, j’te pensais pas aussi forte en politique ma Christiane, s’exclame mon oncle. Mais j’avoue que ce que tu avances est pas bête pantoute. Ça donne quoi de faire une commission ou de consulter les gens, si on sait que de toute façon on ne les écoutera pas. Par contre, j’pense que ça vaut le coût d’essayer. Ça fait que moi demain, j’regarde où se trouve la Commission, pis j’vas m’inscrire. J’vas y’aller leur dire ce que j’pense des accommodements raisonnables, au cas où y m’écouterait. Si personne y allait pis se fermait la gueule, ça donnerait raison aux dictateurs.

- Ma grand-mère se lève et parle pour la première fois dans le débat.

- - J’vous écoute là, pis ça me donne le goût d’y aller moi aussi!

Comme vous le voyez : les discussions de famille chez nous sont toujours très enlevantes

mardi 23 octobre 2007

Improvisations littéraires

Comme vous l'avez peut-être lu dans mon profil, j'étudie en création littéraire. Dans un de mes cours, je bavarde souvent avec une fille qui fait du théâtre. Elle et ses amies ont eu la brillante idée d'allier improvisation et écriture en faisant de l'impro littéraire. Pour écrire, elles ont un thème, des contraintes d'écriture (nombre de mots ou autre) et de temps. J'étais emballée par l'idée, j'ai donc demandé à cette fille de m'en donner une à faire.

Voici les contraintes que j'avais:
Thèmes: Un et un font deux, mais jamais deux sans trois!
Nombre de mots: 498
Contraintes: que les cinq sens soient dans le texte et qu'il n'y ait aucun Je.
Temps alloué: 24 heures

À vous de constater si j'ai réussi cette impro.

Un et un font deux, mais jamais deux sans trois.

Par un beau matin de mai où le temps était frais et le soleil chauffait la peau, Mathilde se préparait pour le travail. Comme à son habitude, elle prenait le temps de faire ses exercices matinaux et d’écouter le chant des oiseaux. Une bouffée de bonheur. C’était pour des journées comme celle-là qu’elle aimait tant la vie.

Elle commença sont travail en sifflotant. Une bonne odeur de croissant atteignait son nez. Elle l’huma avec plaisir, mais ressenti une petite nausée. Elle en déduisit alors que son estomac vide devait avoir besoin d’un petit-quelque-chose de sucré. À la cafétéria, elle avait du mal à choisir parmi tout ce qui se présentait à sa vue. Un croissant au chocolat et un petit jus d’orange feraient l’affaire.

De retour au bureau, Mathilde dégusta goulument son encas. Tout juste avait-elle fini de l’avaler que déjà son corps le rejetait. Malheur, était-elle malade? Comment une si belle journée pouvait-elle se transformer en cauchemar? Il faut savoir que Mathilde était une jeune femme hypocondriaque. De minimes symptômes devenaient rapidement un cancer ou une maladie au nom indéchiffrable.

Lors d’une discussion avec des copines du bureau, elle comprit qu’elle n’était sans doute pas malade, mais plutôt enceinte. Certains diront que c’est la même chose. Pour Mathilde, c’était surtout inquiétant.

Un plus un font deux, chose que son copain avait encore de la difficulté à comprendre. Il avait un grand besoin d’indépendance. Comment allait-il accepter que deux n’allait jamais sans trois. Catastrophe.

Pendant son retour à la maison, elle s’arrêta à la pharmacie. Pour… vous savez quoi. Choisir une des boîtes lui prit une demi-heure. Ses pensées se bousculaient. Comment lui annoncer la nouvelle? Rester neutre; montrer son angoisse; faire dans l’humour. Il lui semblait qu’aucune de ces façons ne serait la bonne.

Ses mains tremblaient lorsqu’elle entra dans la minuscule salle de bain de son appartement. En arrivant, elle avait été soulagée de constater que son amoureux n’était pas de retour du travail. Un de ses nombreux cinq à sept le retenait sans doute. Le test se révéla positif. Un petit sourire nerveux se glissa sur son visage pâle. La même question revenait sans cesse dans sa tête : comment lui annoncer que sa vie changera à tout jamais?

Mathieu, l’amoureux de Mathilde, arriva tard ce soir-là. Elle était déjà endormie , nue sur le sofa. Il s’approcha, se demandant ce qu’elle faisait encore là, à cette heure, mais surtout pour quelle raison elle était en costume d’Ève. Avait-il oublié leur anniversaire? Non, c’était en février qu’ils s’étaient rencontrés. Mathieu s’approcha délicatement dans le but d’éveiller Mathilde. Il eut la surprise de sa vie lorsqu’il s’aperçut qu’un message était inscrit sur le ventre de sa bien-aimée. Il pouvait y lire : 1+1=3

Son cœur se mit à battre à vive allure lorsqu’il comprit l’énigme. Timidement, il s’approcha de l’oreille de Mathilde et lui murmura : Je t’aime et je suis l’homme le plus heureux du monde.

Mathilde continuerait d’avoir une vie remplie de chants d’oiseaux.

dimanche 14 octobre 2007

Tassez-vous, j'suis au volant!

Un jour que mon copain et moi disutions de tout et de rien, nous en sommes venus à nous demander pour quelle raison les flashers sur l'auto faisaient tic-tac. Après quelques hypothèses de mon chum, je me lançai fièrement.

- Ah! Je sais pourquoi. C'est sûrement pour les aveugles. Comme ça ils savent qu'ils ont oublié leur lumière.

Dop!

- Oups! Qu'est-ce que j'raconte là moi.

Mon chum était mort de rire... comme vous en ce moment j'imagine.

dimanche 23 septembre 2007

Vive les Mac!

Nous venions à peine de recevoir notre super-méga-nouvel-ordi que déjà se sont pointés à notre portail des tas de virulents-virus-pas-rapport. Que nous voulaient-ils donc? Notre bébé-PC venait juste de naître, il n'avait pas eu le temps de faire de mal à qui que ce soit. Quelle jungle!

Ancêtre-Mac, renaît de tes cendres. Je t'en prie!

Mais enfin! Cessons de nous plaindre.
L'important, c'est que mon moi-virtuel soit réssucité.

Amen!

vendredi 7 septembre 2007

DÉSOLÉE!

Je suis vraiment désolée de n'avoir pu vous alimenter en anecdotes de toutes sortes. Mon ordi a un virus. Revenez dans une semaine et tout devrait être revenu dans l'ordre. En attendant, régalez-vous dans mes archives et faites découvrir mon blogue a vos amis.

mardi 28 août 2007

La reine fête ses trente ans!

Et puis tant pis, j'ai trop envie de vous raconter cette histoire aussi. Si mes amis veulent que j'efface ce texte, je le ferai, mais en attendant, profitez-en.


L'après-midi et la soirée avaient été douces et charmantes, quand... l'heure des cadeaux arriva. La fêtée, assise sur son trône telle une reine, reçut un tas de cadeaux. Trente ans obligent. Lorsque tous les cadeaux furent donnés, celui de l'être aimé fut approché de la reine. En femme de valeur, elle ouvrit la carte en premier. Voici ce que celle-ci racontait: Pour tes trente ans, je veux que tu saches que tu es l'homme de ma vie.

La reine faillit s'étouffer de rire. Elle savait que son roi était parfois étourdi, mais jamais à ce point. Elle ne put s'empêcher de lire la carte devant tous ses invités, en riant. Lorsqu'elle demanda à son roi ce qui lui était passé par la tête, il affirma qu'il avait voulu lui faire une blague. Ce dont tout le monde douta, l'orgueil d'un homme ne ment pas.

Elle finit par poser les yeux sur le cadeau. On pouvait voir une magnifique petite boîte de chez le marchand Birks. Tous ceux qui connaissent ce marchand savent très bien qu'elle valait son pesant d'or. La reine baissa les yeux et ouvrit la boîte. Puis elle soupira en disant: "Fiou! J'ai eu peur que tu me demandes en mariage." Autre petite humiliation pour son roi.


Quel était donc ce fameux cadeau, vous demandez-vous? De belles boucles d'oreille, très simples, mais cachant un prix exorbitant. Le pauvre petit cadeau sembla pourtant rester sans intérêt pour la reine qui ne pouvait plus jamais s'arrêter de rire en pensant à la carte et à sa peur d'être demandé en mariage. Voici comment gâcher l'effet d'un cadeau de quelques centaines de dollars avec un carte à deux piasses.

Francophones du monde entier, sauf du Québec, abstenez-vous de lire ce texte!

La fin de semaine que je viens de passer est remplie d’anecdotes. Mon problème est qu’elles concernent des gens que j’aime et que je ne voudrais pas offenser. Je vais peut-être demander, pour une fois, la permission de raconter ces histoires.

Je vous entends me dire : « Allez Marie-Jaune, on veut savoir, ça restera entre nous. »

D’accord, je me lance, mais pour une seule… La moins drôle malheureusement.

Cette année, dans ma famille, c’est une année mouvementée. Les partys se suivent et se ressemblent : Le shower de l’une et de l’autre, de bébé, de mariage, les enterrements de vie de filles et de garçons, les naissances, les baptêmes, les mariages.

Moi qui suis une enfant du pêché, donc du Diable. - J’ai même essayé deux fois de me faire baptiser, enfant, et les femmes qui s’occupaient de moi sont tombées malades, une est même morte avant que j’aie pu atteindre mon but. J’ai donc lâché prise. - Je me fais un devoir d’être à ces rencontres familiales. Les cérémonies sont un peu endormantes, surtout pour une non-chrétienne, mais j’écoute toujours avec attention. Avec trop d'attention dirais-je. Tous les sacrements religieux sont donnés par un homme de la famille, dont je tairai le nom. Il est très gentil, mais j’imagine qu’il est plus relaxe quand c’est la famille. Peut-être un peu trop relaxe!

Lors de la dernière cérémonie de baptême (dimanche dernier), le prêtre était devant le bébé et lui parlait ou plutôt lui dictait un texte qu’il lisait.

« Toi, bébé, la Crisse oups… le Christ te reçoit …bla…bla…bla… »

Ce texte est sans importance, car à ce moment je ris aux éclats comme si j’étais dans un show d’humour. En plus ça résonne dans l’église. Je sens des gros yeux se poser sur moi. Je sais bien qu’ils ont entendu la même chose que moi, mais, eux, ils ont du respect pour la religion, l’église, les sacrements. Je me retourne un peu rouge, mais toujours aussi tordue de rire intérieurement.

Dans le fond, le Christ était peut-être une femme?

mercredi 22 août 2007

Nuit blanche II

Pourquoi les hommes ont-ils autant de facilité à dormir après l'amour?

Chez moi, ç'est le contraire qui se produit, je suis dynamisée, ça me donne de l'énergie. Pourtant, je suis fatiguée. Évidemment avec ma nuit blanche d'hier et bébé-jaune qui se réveillait aux trois heures.

Je ne suis plus stressée, un des atouts du sexe... Oups. Je ne voudrais surtout pas choquer.

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! (Bâillement et non jouissance)

Bon, mon lit m'attend. Bonne nuit! Pas de puce, pas de punaise!

mardi 21 août 2007

Nuit blanche

Nuit blanche : dormir sous la belle étoile, sortir dans un bar, aller dans un pyjama party.

Oui, je suis en pyjama. Oui, c’est le party dans ma tête. Mes pensées dansent sans arrêt. L’adrénaline a déjà ravagé mon corps.

Il est minuit et je suis couchée depuis 22h30. Ça fait une heure trente que je tourne dans le lit. Je suis fatiguée, mais rien… le sommeil ne m’aime pas ce soir. Je suis stressée.

Ben voyons! Me direz-vous.

Je sais, je suis en congé de maternité, ma vie est plutôt simple et relaxe. Mon problème est fou, je me sens aussi stressée que si je faisais la rentrée scolaire.

Pourtant ma fille fait ses nuits ces temps-ci.

Ouinnnnnnnnn………….Ouinnnnnnnnnnnnnnn………. Ouinnnnnnnnnnnnnnnnn………

Dix minutes plus tard…

Ma fille faisait ses nuits ces temps-ci.

J’ai une grosse boule nerveuse au plexus solaire. Ma prof de yoga ne serait pas fière de moi. J’essaie de faire des exercices qu’elle nous a appris. Je fais des respirations profondes. J’imagine des choses positives. J’imagine un gros soleil qui me réchauffe et me détend. Ça fonctionne, la boule est partie… Elle revient aussitôt.

jeudi 16 août 2007

Gros os. Gros con!


Aujourd’hui je me promenais sur LE Plateau en kit générationnel (ma mère, ma fille et moi) lorsqu’un vendeur de la revue L’Itinéraire nous apostrophe pour nous jaser. Je croyais qu’il voulait nous vendre sa feuille de chou, mais non. Il connaît bien ma mère qui lui achète la revue à tous les mois… Quelle bonne chrétienne! (C’t’une blague m’man).

Ne nous laissant pas passer :

- Est-ce que c’est votre fille?

- Oui, répond ma mère.

- Mon Dieu, j’croyais pas que vous aviez une fille aussi grande et que vous étiez grand-mère en plus.

- Merci… (C’est toujours agréable à entendre, se dit ma mère)

Regardant bébé-jaune, il se met à lui parler comme si c’était un garçon. Elle est habillée en rouge, rose et brillant, mais on se souvient que ça ne veut rien dire (Daltonien il y a).

- C’est une petite fille, dis-je.

- Aaaaaaahhhhh! Désolé. Elle est tocsonne, je croyais que c’était un garçon. On comprend pourquoi elle est si bien portante en vous regardant (C’était pas si bien dit, mais je ne me souviens plus de la phrase choc).

Malaise.

- J’veux pas dire que vous êtes grosse, là. C’est juste que vous êtes… comment dire… en santé.

- Oui, j’ai compris. J’ai des gros os. J’suis née de même.

Il est chanceux de ne pas être tombé sur une fille trop complexée le mec, car il se serait fait estamper la face dans ses revues.




mercredi 15 août 2007

Amie-Ami


La naissance d’un enfant nous plonge dans un univers complètement parallèle à celui des autres. Surtout à celui de nos ami(e)s qui n’ont pas encore vécu la parentalité. C’est d’autant plus le cas, lorsque, en tant que nouvelle maman, vous êtes en congé de maternité depuis quelques mois et que votre seul interlocuteur de la journée ne dit que : ata aaaaaaaabaaaa goooooooo … Et j’en passe.

Lors de mes premières sorties en société sans ma fille. Je ne me contrôlais plus. Mon cœur battait plus vite que le batteur de Metallica. Je parlais aussi rapidement que Louis-José Houde et j’avais tendance à dire tout ce qui me passait par la tête, ce qui n’est jamais bon. Ma mère m’a pourtant bien appris à tourner ma langue sept fois avant de parler.

En plus de sentir qu’on parle pour rien dire, on sait que nos seuls sujets de l’heure sont en lien avec notre enfant. Ce dont les jeunes gens célibataires ou sans enfant n’ont pas vraiment envie d’entendre parler (ou, du moins, pas trop longtemps. Je le sais, j’étais comme ça avant.) On a l’impression qu’on n’est plus la bienvenue dans nos cercles d’ami (e)s.


Incontestablement, on manque de confiance en nous. On se trouve grosse, nos hanches sont larges, nos seins sont gros et lourds, donc pendants. On n’a pas souvent le temps de s’arranger, de prendre une douche… (Il est donc très gênant de rencontrer une amie par hasard, au resto-déjeuner du coin.)


En contre partie, on est tellement frustrée intérieurement lorsque nos amies parlent constamment de leurs sorties magasinage entre filles, spectacles que vous rêviez de voir, petit resto cool de la rue Saint-Denis et surtout de leur sortie de la semaine dans un bar. C’est encore plus dommageable psychologiquement lorsqu’elles ont dansé et bu. Et se sont faites cruiser.


Dans la tête d’une nouvelle mère, aucun autre homme que son conjoint ne portera plus jamais les yeux sur elle (et même lui doit être moins attiré par cette grosse patate qui est couchée à sa droite dans le lit). Ce n’est pas qu’elle veuille commettre l’adultère… Elle veut seulement sentir qu’elle est encore une femme et qu’elle peut encore séduire, sans faire quoi que ce soit de plus que d’être là.


Ce doit être ça la crise de la trentaine.


mardi 14 août 2007

Frais du Québec.

Fermez les yeux.

Imaginez-vous à la campagne au milieu d’un champ de maïs. Le feuillage doré des épis éclate sous les rayons du soleil. Le vent est frais, mais votre peau est brûlante. Vous marchez tranquillement, écartant les gerbes, dans le but de trouver celle que vous déballerez tel un cadeau. Un cadeau de la Terre, nourrissant et délicieux.

Vous trouvez enfin un épi qui vous semble parfait. Ni trop gros ni trop petit. Vous épluchez ses feuilles et découvrez une chair jaune, ferme et tendre à la fois. Vous prenez une respiration profonde pour sentir un effluve juste assez sucré. De la salive coule comme un ruisseau dans votre gorge.

Votre maison est au loin. Plus elle se rapproche, plus votre ventre crie. Rien ne pourra vous arrêter. Vous espérez qu’il n’y ait personne à la maison. Vous commettrez cet acte seul, tel un petit animal affamé.

Ouf! Personne. Vous dépouillez les dernières feuilles dans le jardin. Vous prenez votre meilleur chaudron et laissez mijoter à peine une dizaine de minutes. Vous sentez son odeur imprégner la pièce, vous savez qu’il sera juteux et frais. Vous êtes tenté d’y ajouter beurre et sel, mais ce serait un sacrilège.

Enfin, mordez, mastiquez, dégustez, dévorez-le. Mais prenez votre temps, car la saison du maïs ne dure pas longtemps.


dimanche 12 août 2007

La mer à boire












Muraille bleue

Tsunami de souvenirs

Suis amère


Aubes humides d’août

Vagues dans les draps

Appel de toi


Soleil ardent

Horizon mouvementé

Pieds brûlants

Sable blanc ou coloré


Plonger. Nager

Jouer. Bronzer


Eau s’évapore

Sel sur mon corps


T’aspirerai. Imbibée

Te boirai. Repue

Vivre . Pourrai

Je me souviens


Avoir un enfant c’est magnifique, c’est aussi narcissique.

Depuis un certain temps, je revis mon enfance à travers bébé-jaune. Je me souviens de petits détails sans importance, mais Ô combien remplis de tendresse.

Un peu comme un parfum nous rappelle un événement ou une personne, les faits et gestes de ma fille m’aident à me remémorer mes débuts dans ce monde.

Je me souviens…

du claquement de la suce sous ma langue;

de la sensation du passage de ma langue sur ma gencive;

de la sensation de la dent qui arrive enfin;

des nombreux jus de carottes que ma mère me concoctaient et qui me laissaient les joues si colorées;

des pyjamas à pattes que j’ai portés les froids d’hiver et que je portais le Noël où j’ai découvert que le Père-Noël était notre voisin.

Si vous en avez envie, j’aimerais beaucoup connaître vos petits souvenirs d’enfance.

vendredi 3 août 2007

Que les Moquettes coquettes sortent de ce corps!



Surprise lors de l'appel de mon amie Marie-Ève.

- Quoi, les Moquettes coquettes aux Francofolies de Montréal? C'est pas des humoristes?

- Oui, mais elles ont une carte blanche, il va y avoir plusieurs invités surprises. Est-ce que ça te tente?

- Pourquoi pas, j'embarque. Ça va sûrement être drôle.


Je suis de l'époque Rock et belles oreilles... Je crois qu'elles aussi, car leur humour, à certains moments, me fait beaucoup penser au défunt groupe. Une chose est sûre, ces filles-là carburent aux petites pilules jaunes. Elles ont de l'énergie à revendre et n'ont pas peur du ridicule. Une qualité que j'admire, car elle permet à ceux qui l'ont de profiter pleinement de la vie.

Certaines personnes semblent penser que les femmes humoristes sont moins bonnes que les hommes. J'affirme que c'est totalement faux et les Moquettes coquettes en sont la preuve vivante.

Lors de leur spectacle au Club Soda, le 31 juillet 2007, elles ont chanté, dansé, elles ont changé de costumes presque aussi rapidement qu'Arturo Braquetti, elles ont imité et parodié à merveille des personnalités connues du Québec. C'était à se tordre de rire lorsqu'elles ont imité, entre autre, les DobaCaracol.

Je n'ai jamais eu l'occasion d'écouter leur émission de radio à CIBL, les jeudis de 19h00 à 20h00, mais je crois bien que je vais me laisser tenter par le diable et je vous en redonnerai des nouvelles bientôt.

Cette découverte est une autre bonne raison de profiter des Francofolies de Montréal. En passant, pour les mordus de Pierre Lapointe. Ce dernier fait le spectacle de clôture du festival devant les marches de la Place des arts, en compagnie de L'orchestre Métropolitain. Je sens que ça va être plein à craquer.

http://www.moquettescoquettes.com/?p=1

mardi 31 juillet 2007

Pour les mordus de musiques classique et jazz.


Lors de ma grossesse et après mon accouchement, je n'ai pas eu l'occasion de sortir souvent, je n'avais donc jamais visité le nouveau magasin de musique de la rue Saint-Denis à Montréal. Il est situé juste en face du Théâtre Saint-Denis.


Que vous soyez novices ou experts en musiques classique, jazz ou du monde, vous trouverez ce que vous cherchez. Il est difficile dans les magasins de musique populaire de trouver des oeuvres classiques de qualité, mais à cet endroit les gens peuvent nous aider et ils ont souvent ce que l'on cherche.

Bonne écoute!

lundi 30 juillet 2007

Rose ou bleu?



Lors d'une petite séance de magasinage, nous sommes arrêtés voir le linge pour bébé chez Souris Mini.

Nous en ressortions, un peu déçus, lorsqu'un jeune homme nous demande si notre bébé est une fille ou un garçon.


Mon copain dit alors, spontanément: "Je croyais qu'on avait réglé le problème en l'habillant en rose" et il part à rire.


L'homme répond doucement: "Je suis désolé, c'est par ce que je suis daltonien."

OUPS! Petit malaise à l'horizon. Mon chum aura eu sa leçon.

samedi 28 juillet 2007

Quels fous aux francofolies!

Êtes-vous de ceux qui attendent impatiemment l'ouverture des Francofolies de Montréal?

Il ne se passe pas une année sans que j'aille y voir un ou plusieurs spectacles. Nous avons même, quelques amies et moi, commencé une tradition. Nous nous donnons rendez-vous tous les étés lors d'un spectacle des Francofolies. À chaque année, des gens s'y ajoutent. C'est tellement agréable de découvrir et de faire découvrir des chanteurs et des groupes aux autres.

Le festival présentait, le 27 juillet 2007, un spectacle "Hallucinant" pour reprendre les paroles du groupe Loco Locass. Ce groupe qui n'a plus à être présenté au Québec a su monter un spectacle alliant hip hop et musique classique tout à fait réussi. Le groupe a été généreux musicalement, mais aussi politiquement, comme toujours. Il a fait grandir la flamme patriotique de la foule en délire.

Le côté jaune: le mariage entre Loco Locass et l'orchestre symphonique était magnifique. De plus, il a permis à un groupe de jeunes d'un camp musical de vivre une expérience extraordinaire.

Le côté bleu: les paroles n'étaient pas toujours audibles, même si nous étions à la place des arts.

Potin-Potin: Lors du spectacle nous avons eu le privilège d'être dans la même salle que Monsieur Bernard Landry, ex-premier ministre péquiste du Québec.

Les Francofolies ne font que commener et la plupart des spectacles sont complets, mais il vous reste toujours les spectacles extérieurs pour vous faire une idée sur cet événement. Amants de la musique et francophiles unissez-vous!

Voici le site des francos:
http://www.francofolies.com/Francos2007/splash.aspx


dimanche 22 juillet 2007

Ma cour jaune.


Dans ma ville, il y a mon quartier; dans mon quartier, il y a ma rue; dans ma rue, il y a mon terrain; sur mon terrain, il y a ma maison; ma maison a une cour; dans cette cour, il a un jardin; dans ce jardin, il y a des plantes; de ces plantes, il y a des fleurs... marillon... marillé... il y a des fleurs marillon dondé. Hiha!!!!!!!

Cette belle journée ensoleillée se lève et bat, du revers de la main, les quelques journées de pluie que nous avons vécues. J'ai entendu toute la semaine les gens se plaindre en disant que nous avions un mois de juillet froid et monotone. C'est un peu vrai. J'ai pourtant trouvé un côté jaune à toutes ces journées de pluie: ma cour est remplie de superbes fleurs colorées et surtout jaunes.

Malheureusement, je ne pourrai pas en profiter très longtemps, car nous partons quelques jours pour le chalet. J'espère que leurs petites cousines nous attendront là-bas.

jeudi 19 juillet 2007

C'est sérieux un enfant!


Hier, nous recevions une amie et sa petite fille... pardon, sa grande fille de 4 ans. Nos sourcils frisaient sous la chaleur et l'humidité. Par chance, la piscine était chlorée et balayée.

- Maman, quand est-ce qu'on se baigne?

- Tout à l'heure ma chouette, lui répond sa mère.
- Je te propose de faire une petite promenade pour
endormir bébé-jaune et, après, on met notre costume et on se baigne, dis-je.
- OK, mais moi je vais sauter dans la piscine.
- Si tu veux.


Pendant la promenade, après cinq minutes...
- Quand est-ce qu'on arrive?
- Bientôt!

- Tu vois la ruelle là, ben, on tourne ici et on arrive dans une minute. (Une chance que ma fille s'était endormi rapidement)


Comme prévu c'est la baignade. Mon
chum arrive et vient nous rejoindre. La petite-grande fille nous montre comment elle est bonne nageuse, même sans ses flotteurs. Bravo!

Malheur,
bébé-jaune se réveille. Mon chum et moi devons écourter la baignade pour aller la chercher et, aussi, par ce qu'un souper ça n'apparaît pas par magie.

- Non, je veux pas que vous sortiez.
Ouain...Ouain... ( Et c'est la crise qui commence).
- Oui, mais toi tu peux rester dans la piscine avec maman, ma belle.

Elle se calme finalement.


À l'heure du souper, on profite du beau temps pour être dehors sur notre petite terrasse en bois à 400$. Le repas est délicieux et les discussions vont bon train. Dès que la petite-grande fille a terminé son repas, elle demande:

- Est-ce qu'on va se rebaigner?
- Non, ma chouette, il fait trop froid maintenant.

Au même moment, il commence à pleuvoir.
Mon
chum annonce:

-En plus, regarde, il commence à pleuvoir.


Elle de répondre:


- C'est pas de la pluie ça, c'est juste des gouttes d'eau.

Quelle logique tout de même!

La rigolothérapie, vous connaissez?


C'est un phénomène de plus en plus répandu partout dans le monde, la Rigolothérapie. Il permet à tous ceux qui en ont envie, et ce gratuitement, de mettre du jaune dans leur vie. Comment? Par le biais du rire. Le rire aide à garder le moral et le physique en santé.

Certaines institutions, même au Québec, ont instauré la rigolothérapie de façon permanente. Certains hôpitaux, par exemple, mettent des vidéos comiques dans les salles d'attente.

Par le rire, il est aussi possible de panser des conflits de travail. Si certains employés d'une compagnie, par exemple, se crêpent le chignon, la rigolothérapie peut les amener à dédramatiser plus facilement. Elle permet, sans aucun doute, d'éliminer certains stress de la vie quotidienne.

On peut la pratiquer partout, en tout temps, ou presque. Essayer, c'est l'adopter!

Idée de sortie: Festival Juste pour rire. http://www.hahaha.com/humour-annee.html

Voici quelques liens intéressants:

http://tva.canoe.com/emissions/toutsimplementclodine/carteblanche/print/13237.html

http://www.rigolotherapie.com/pourquoi-rigolotherapie.htm

http://www.ecolederire.com/Rigologiedef.htm

http://www.alchymed.com/auteur/auteur.asp?ID_Auteur=469

http://www.e-sante.be/be/magazine_sante/sante_magazine/stresse_riez_maintenant-965-242-art.htm

Mon soleil du matin!


Petit matin déprimant. Ciel sombre. Orages à l'horizon.

Fumet de café... Nausées.

J'aime pas le café. Mon chum adorrrrrrrre.

Moi, je bois du jus d'orange, mon soleil du matin.

Y'en a plus, j'prends une orange,

Y'en a pas, j'mange un pamplemousse.

Sinon de l'insipide et incolore... de l'eau.

mercredi 18 juillet 2007

C'est bon les bananes!!!


Le soleil pénètre rarement dans mon sous-sol, mais depuis que j'ai peinturé les murs en jaune, j'ai l'impression qu'il vient me visiter plus souvent. Mon ordi est au sous-sol, ça tombe bien pour travailler mon blog.

Ce matin, je travaille en mangeant ma banane matinale. Et oui, je mange une banane par jour! Il me faut du JAUNE dans ma journée et c'est souvent par elle que ça commence.

Mon petit côté bleu, c'est que les bananes, ça vient de loin. Je commence à me sentir coupable d'en manger. J'imagine tous les gaz à effets de serre que je produits, juste pour manger ma banane.

Maman, pourquoi m'as-tu fait goûter à ce fruit délicieux et nutritf?

J'ai bien essayé de me sevrer, mais rien n'y fait, je suis accro.

Alors BONNE BANANE!!!!