Sauf que les cheveux jaunes ça ne fait pas bien à tout le monde.

samedi 26 décembre 2009

Paniers de Noël



J'ai récemment accompagné quelqu'un à l'église pour aller chercher un panier de Noël. Cette personne était un peu gênée d'en avoir besoin. Nous avons tous notre orgueil.

En y allant, en attendant deux heures, j'ai réalisé à quel point certaines personnes ont besoin d'aide pour se nourrir adéquatement à Noël et toutes les semaines. En observant bien, j'ai remarqué que la majorité des gens de la file étaient sans doute des immigrants. Des larmes me sont venues aux yeux. J'ai tellement de chance de manger à ma faim, d'avoir une bonne maison, des vêtements de qualité, et ce, souvent, en trop grande quantité. Je suis gâtée par la vie et je réussis à m'en plaindre quelquefois. Malheureusement, certaines des denrées reçues étaient en mauvais état. Les pauvres méritent-ils plus que les autres de manger des céleris flétris et des cantaloups moisis. Pensez-y à deux fois avant de donner vos cannes passées date...

J'ai aussi vu à cet endroit une grande solidarité entre les personnes et ça m'a fait du bien. Il est très rare de voir des gens de mon entourage de tous les jours faire preuve de ce genre de solidarité. Je suis revenue chez moi le coeur plein d'amour.

vendredi 25 décembre 2009

J'en ai mis du temps!


Il y a une éternité que je n'ai pas mis les pieds ici. C'est que la vie, ma vie, me prend du temps. Une folle de vie, cette vie. Pas une seconde à moi de septembre à décembre. Et, me voilà, un 25 décembre, moment où tous ceux que je connais fêtent en grand et en famille, me voilà, bien tranquille dans ma petite maison tranquille, avec ma famille tranquille, à vivre un petite soirée comme les autres, celles des autres. Mais attendez de savoir quelle vie j'ai eue depuis mon dernier billet. Je commencerai par une petite anecdote d'un 24 décembre, hier donc. Ma famille avait rendez-vous dans une maison en pain d'épice près de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Malgré l'éloignement et le froid, toute la soirée se passe à merveille. On s'amuse, on rit, on potine, et oui, et on mange. Certains boivent, d'autres dorment. On s'amuse quoi! Comme vous le savez, toutes bonnes choses ont une fin... Il nous faut revenir à la maison. 2h00 du matin, nous sommes loin de la maison et nous suivons mon beau-papa pour revenir. Le chemin est noir et nous n'avons pas envie de nous forcer à regarder une carte. Sauf que... mon très gentil, mais fatigué, beau-papa s'est malheureusement perdu et s'est retrouvé, donc nous aussi, aux douanes. Comme nous ne voulions pas passer la douane américaine, nous avons tenté de revenir sur nos pas. Chose peu simple. Mais bon, nous y sommes arrivés. Mon beau-papa, lui, par contre, a pris le mauvais chemin et s'est retrouvé à devoir entrer au Canada en passant par les douanes canadiennes (Je sais, nous n'étions pas sortis du Canada, mais ce serait trop compliqué à expliquer). Je ne sais pas trop ce qui lui est passé par la tête, la fatigue et la noirceur aidant, mais il semble qu'il n'ait pas réalisé qu'il était aux douanes et il est passé tout droit. Oui, oui, comme un fuyard! Nous étions estomaqués, surtout lorsque nous avons vu le douanier courir après nous avec sa lampe de poche. Beau-papa n'a rien vu, il ne s'est jamais arrêté. De notre côté, nous hésitions entre le rire et la panique. Et si un char nous attendait au tournant. Nous sommes finalement revenus bien tranquillement à la maison, mais qui sait, si la plaque de beau-papa a été photographiée, ce qui arrivera?